Comme les autres fédérations sportives, la SFTS a dû restreindre ses activités durant la pandémie de COVID. L’activité a baissé dans les sociétés. De nombreux concours ont dû être mis entre parenthèses. Il a été bien plus difficile de recruter de nouveaux membres chez les juniors et de les initier au sport du tir.
Marcel Zürcher, entraîneur cantonal, a exprimé son souci de ne plus voir les fribourgeois performer. Le nombre de podiums au niveau suisse diminue et il n’y a actuellement plus de représentants fribourgeois dans les Centres régionaux de performances de la FST. Cela peut changer si les sociétés retrouvent leur ancienne énergie et leur intérêt pour la formation. Au niveau cantonal, un camp de tir est offert à la jeunesse et des entraînements de compétition sont organisés pour les sportifs de tous âges.
Désireuse de contribuer à la relance du tir sportif, la SFTS a décidé de créer un fond de CHF 12'000.00, doté grâce à la LoRo. Ces moyens seront entièrement dédiés au soutien des sociétés qui promeuvent leurs jeunes et font en sorte qu’ils participent au Centre Local de performances fribourgeois ou aux divers Centres régionaux de performances de la FST.
Pour que la fédération puisse fonctionner correctement, elle a besoin de pouvoir compter sur un comité au complet. Actuellement, ce n’est pas le cas puisque l’important poste de chef de tir pour la discipline du tir à 50 mètres est vacant. Même si la vacance n’est que récente, l’absence totale de candidatures interpelle. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Des changements structurels sont-ils nécessaires ? Les sociétés ont-elles la force de porter une fédération indépendante ? Le président cantonal les interpellera à ce sujet prochainement. La fédération attend ces feed-back avec grand intérêt.
La SFTS serait fière de pouvoir continuer à porter haut le drapeau du tir sportif. Cela serait un signe que la vie de société a repris des couleurs. Présent à Chavannes-les-Forts, Didier Castella, président du Conseil d’Etat, a prêché dans le même sens, en soulignant que les sociétés sportives sont essentielles pour la vie sociale et sont un important facteur d’intégration. (Jacques Moullet)