La participation prime le rang!
Cette année aussi, c’est une affaire d’honneur pour chacune et chacun de prouver par un grand déploiement que - malgré les prophéties - la participation est bien plus importante que la place au classement.
Qui peut participer?
Le Tir fédéral en campagne n’est pas soumis à l’obligation de la licence. Tous les tireurs qui atteignent leur 10e année dans l’année en cours ont le droit d’y participer. Les participants non membres sont attribués administrativement à la société auprès de laquelle ils participent au concours.
AVEC QUELLES ARMES PUIS-JE PARTICIPER?
Seules les armes d’ordonnance sont autorisées. Les participants ont le libre choix des armes d’ordonnance admises selon le catalogue des moyens auxiliaires autorisés du DDPS (attaché plus bas).
quel est le programme?
1ère partie: Feu unique. 6 coups sont tirés dans les 6 minutes et montrés individuellement.
2ème partie: Feu court. 3 coups sont tirés deux fois en 60 secondes chacun. Montré après tous les 3 coups.
3ème partie: Feu rapide. 6 coups sont tirés en 60 secondes. À la fin, il sera montré.
Calendrier du TFC
2024 |
2025 |
2026 |
2027 |
24.05. - 26.05.24 |
23.05. - 25.05.25 |
29.05. - 31.05.26 |
04.06. - 06.06.27 |
LIENS POUR LES Federations
Kromer Printlogistik-Portal
(octobre)
Portail des résultats via Infra Soft
Contact
Roland Rau (roland.rau@swissshooting.ch)
Historique du Tir fédéral en campagne (TFC)
Le développement du Tir fédéral en campagne est étroitement lié à l’introduction des Tirs obligatoires. Avec l’Organisation militaire du 8.5.1850 apparait pour la première fois un tir de précision, dont l’organisation et le programme à exécuter font toutefois parties des prérogatives cantonales. Les résultats s’avérèrent en général insatisfaisants. Le constat selon lequel « … seuls 15 % des coups tirés sur une distance moyenne de 300m ont touché la cible-mannequin, 85 % ont passé à côté du but … » amena alors le Parlement fédéral à introduire dans l’Organisation militaire de 1874 des tirs hors du service obligatoires. C’est le 8 octobre 1872 qu’eut lieu le premier Concours de sections en campagne sur la Montagne de Douanne (Twannberg). Dès 1879, des Tirs cantonaux en campagne sont organisés dans les cantons de Berne et de Soleure. Il fallu toutefois encore passablement de temps jusqu’à ce que le Tir fédéral en campagne devienne une institution permanente. Au début, ce n’est que dans quelques cantons de la Suisse centrale, ainsi qu’à Berne et à Soleure qu’il connut un essor réjouissant.
Les dirigeants de la Société suisse des carabiniers (SSC) se rendirent toutefois très vite compte du fait que cette manifestation était un moyen formidable en vue d’une large promotion du tir. S’étant en l’an 1899 contentée d’un simple soutien financier, la SSC s’efforça dès le tournant du siècle d’émettre des bases solides pour l’organisation de ce concours. Le 12 juin 1887, le Tir fédéral en campagne eut lieu dans l'ensemble du canton de Berne. 114 sections y prirent part avec 2258 tireurs. En 1919, un Tir fédéral en campagne au pistolet est introduit et, en 1926, tous les cantons prennent pour la première fois part au Tir fàdàral en campagne. Depuis 1940, le Tir fédéral en campagne a lieu chaque année. Aujourd’hui, environ 60% des femmes et des hommes participant au Tir fédéral en campagne y obtiennent un résultat leur donnant droit à la distinction. Aujourd’hui, environ 60% des femmes et des hommes participant au Tir fédéral en campagne y obtiennent un résultat leur donnant droit à la distinction.
Acquisition de l’arme en propriété
Un droit de propriété peut être revendiqué si le militaire est en possession d’un permis d’acquisition d’armes lors de sa libération des obligations militaires.
- Les militaires équipés du fusil d'assaut peuvent conserver leur arme personnelle s’ils sont en mesure de prouver qu’ils ont accompli quatre exercices fédéraux attestés au cours des trois dernières années.
Ces tirs sont inscrits dans le livret de tir ou le livret de performances militaires (LPM).
- Les militaires équipés d’un pistolet peuvent en devenir propriétaire sans fournir d’attestation de tir.