C’est donc dans la joie qu’il a dirigé ce moment alternant émotions et remerciements que représentait la journée officielle de cette manifestation du tir de base se déroulant sur trois week-ends.
«Le tir est davantage qu’un sport. Les traditions et coutumes n’y sont pas simplement entretenues. Elles sont sans cesse réactualisées toujours dans le respect des valeurs telles que l’engagement, le fair-play, la fidélité, la liberté et la camaraderie. En sus, il permet de tisser et de raffermir des liens importants entre gens d’une région.» Ces propos tenus par Ruedi Vonlanthen suffisent à traduire le succès de ce tir arrivé à mi-parcours. «Ce dernier nécessite la mobilisation de 1000 bénévoles gérant une centrale à la patinoire de Guin et onze places de tir offrant une centaine de cibles à ce qui devrait représenter plus de 7000 tireurs émanant de notre canton, du pays et aussi de Suisses de l’étranger.»
La transmission de la bannière
Etait-ce symbolique? Toujours est-il que, pour prouver que le tir recense toutes les couches d’âge allant des jeunes en scolarité aux aînés ne comptant plus leurs années sans discrimination de sexe, le cortège est parti de l’école primaire pour se rendre dans l’église. C’est là qu’a eu lieu la passation de la bannière apportée par les précédents organisateurs gruériens aux actuels singinois, tout en transitant par le président de la Société cantonale des tireurs fribourgeois Fritz Herren. Et, comme toute bonne chose, la cérémonie s’est close par, à défaut d’être un hymne, le chant du cœur des Fribourgeois qu’est le Lyoba et un apéritif dinatoire aussi riche qu’apprécié. Oui, le tir c’est tout ça. (Jean Ansermet)