Président des tireurs fribourgeois, Fritz Herren s'est donc adressé par écrit et non pas par la parole à ses ouailles. "Toute la vie sociale, sportive et en partie économique a souffert des contraintes et des mesures liées à la pandémie. Solidaires de l'ensemble de la population, il est toutefois de notre devoir de promouvoir et de soutenir l'activité associative et la pratique du tir sans mettre en danger la santé des tireurs et de leurs proches. Chacun et chacune doit à cet égard assumer sa responsabilité individuelle. C'est pourquoi, nous devons aborder et planifier avec confiance et espoir la nouvelle saison. Il s'agit, dans le cadre des concepts de protection existants, d'offrir à tous les tireurs et tireuses dans toutes les sociétés du canton la possibilité d'exécuter leurs programmes en accordant une attention toute particulière au recrutement et à la formation des jeunes".
Rechercher des options adéquates
Se remémorant l'année 2020 perturbée dans tous les domaines, le comité de la SCTF regrette que certaines sociétés se soient concentrées uniquement sur les problèmes du concept sanitaire au lieu d'analyser la situation, certes délicate, pour rechercher des options adéquates car des alternatives existent. En effet, à cause notamment des sociétés qui n'ont rien entrepris et des mesures sanitaires à appliquer, la SCTF a enregistré une diminution de près de 50% des effectifs juniors. Elle émet donc le souhait que, malgré les difficultés rencontrées par ce satané virus, chaque société aura à cœur d'affronter cette année le problème pour leurs membres et pour assurer leur pérennité.
Relevons par ailleurs que Aubane Conus a été admise au Centre locale de performance suisse de Lausanne dans la discipline du pistolet et que les finances ont par la force des choses observé un bénéfice important. Dès lors, le budget déficitaire prévu pour 2021 a été conçu de façon à soutenir les sociétés et à prendre à charge des frais comme par exemple la location du nouveau logiciel de saisie des résultats du Tir fédéral en campagne. (Jean Ansermet)